- Un risque plus élevé de troubles métaboliques, comme le diabète de type 2.
- Des troubles du sommeil, notamment l’apnée obstructive, qui se manifeste par des pauses respiratoires pendant la nuit et peut avoir des conséquences importantes sur l’organisme.
- Des problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension ou un taux élevé de triglycérides.
- Et même, chez certains hommes, des difficultés érectiles liées à une mauvaise circulation sanguine.
Une étude a même identifié un lien entre un cou épais et la fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque qui peut provoquer fatigue, palpitations et, dans les cas les plus graves, un risque d’AVC.
Comment mesurer son cou (et quoi faire si le chiffre inquiète)

Bonne nouvelle : prendre cette mesure est très simple. Il suffit d’un mètre ruban souple, à passer autour de la partie la plus étroite du cou, sans trop serrer. En général, on considère qu’un cou supérieur à 39 cm pour les hommes et environ 38 cm pour les femmes peut justifier une attention particulière.
Mais pas de panique : un cou plus large ne signifie pas automatiquement que votre santé est en danger. C’est un indice supplémentaire, un peu comme la température ou la tension artérielle, à interpréter avec votre médecin dans un contexte global.
Peut-on réduire son tour de cou naturellement ?

Oui, et sans méthode extrême ni solutions miracles. La clé réside, comme souvent, dans des habitudes de vie équilibrées :
- Bouger régulièrement, avec des activités cardio (comme la marche rapide, le vélo ou la natation) combinées à du renforcement musculaire.
- Dormir suffisamment, pour permettre au métabolisme de fonctionner de manière optimale.
- Adopter une alimentation variée et équilibrée, sans se priver, mais en limitant les excès sucrés ou les produits ultra-transformés.
Ce sont ces petits gestes du quotidien, constants mais accessibles, qui peuvent faire une réelle différence, non seulement pour le tour de cou, mais aussi pour la santé globale.