Je lui ai tout raconté : le diagnostic, le coût du traitement, mes craintes. Il m’a écouté sans un mot. Quand j’ai eu fini, il m’a simplement dit : « Personne ne se bat seul. »
Le lendemain, le gardien du parking m’a fait signe de passer.
« Déjà payé », dit-il. « Un groupe de motards a pris en charge ton pass pour le mois. »
À partir de ce moment-là, ils étaient toujours là. Un cycliste différent à chaque séance de chimio.
Ils ont apporté des cadeaux : des autocollants de papillons, des foulards violets et même un monarque en peluche avec lequel elle dormait chaque nuit.
Au début, les infirmières étaient sceptiques.
Mais tout a changé le jour où Tiny Tom, leur plus petit membre, a réconforté un bébé qui pleurait pendant des heures, le berçant dans des bras tatoués et chantant des berceuses d’une voix marquée par les années mais remplie d’amour.Les meilleurs cadeaux pour vos proches
Ils faisaient partie intégrante de la famille de l’hôpital, connaissant le nom de chaque enfant et chaque commande de café. Mais Emma était leur lumière.
Lors d’un traitement difficile, elle a murmuré à Big Mike : « J’aimerais avoir un patch comme le tien. »
« À quoi cela ressemblerait-il ? » a-t-il demandé.
« Un papillon. Mais coriace. Un papillon qui se bat. »
Deux semaines plus tard, il revint avec un minuscule gilet en cuir. Au dos : un papillon féroce avec « Le Guerrier d’Emma » brodé en dessous.
Elle le portait fièrement, même par-dessus sa blouse d’hôpital. Le personnel l’appelait leur « plus petite motarde ». Elle tenait la tête haute : cheveux rasés, pas peur.
Mais les Iron Hearts ne se contentaient pas de nous aider. Ils ont créé le Iron Hearts Children’s Fund, organisant des manèges et des ventes aux enchères caritatives.
Ils ont collecté des fonds pour d’autres familles, créé des programmes de transport et livré des repas. Le papillon d’Emma est devenu leur symbole, brodé sur chaque cœur.
Quand l’état d’Emma s’est aggravé et qu’on nous a annoncé que le traitement nécessaire coûterait 200 000 dollars, je n’ai rien dit aux motards. Ils en avaient déjà trop fait.
Mais d’une certaine manière, ils le savaient.
la suite en page suivante
ADVERTISEMENT